ARCHIVE du patrimoine immatériel de NAVARRE

Amorots-Sucos

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  • Nom officiel:
    Amorots-Sucos
  • Autres dénominations:
    Amorotze-Zokote
  • Type de localité:
    Municipalité simple
  • Recensement:
    240 (2013)
  • Extension:
    15.00 km2
  • Altitude:
    126 m.
  • Pampelune (distance):
    105.00 Km


Pages

Euskera et français.

Le village fait partie de la province basque de Basse Navarre. Il se situe dans le pays de Mixe et partage ses limites avec les villages d’Arrueta-Sarriketa, Oragarre, Martxueta, Mehaine, Behauze, et Bithiriña. Il s’y trouve une borne appelée “Haitze”, qui marque le Carrefour des quatre villages: Amorotze-Zokotze, Mehaine, Oragarre, et Donamartiri. Le village est arrosé par le Laharanne, qui se forme dans la partie sur du village avec entre autre, le ruisseau Behobiko Erreka. Certaines parties du village sont couvertes par le bois de Mixe (Amikuze), ce territoire est une transition entre les collines et les plaines alluviales.

Texto complejo

La présence humaine est très ancienne dans cette zone proche des grottes d’Oxocelhaya. Les premiers écrits à Succos Font la mention du domaine de Trousse Caillou, maison forte ou tour féodale à partir du XIe siècle. Trois siècles plus tard la Cour Générale de Mixe réunit une assamblée exceptionnelle avec les nobles dans maisons principales, parmis lesquels se trouve le seigneur Pacoau de Troussecaillou (maison noble de Succos) et Arnolt Sanz seigneur de Miremont (maison noble d’Amorots). Sur le territoire d’Amorots-Succos passait une voie secondaire du chemin de Saint-Jacques, en 1350 il y avait à Amorots trois maisons nobles et un hopital de pelerins. La maison noble de Troussecaillou est déjà connue en 1203 quand le seigneur de Gramont donne son aval à Sanche le Fort. Le nom de ce domaine signifie “entouré de pierres”il fut donné au seigneur de Luxe au nom du roi de Navarre dont il était le conseiller. Aujourd’hui cette maison n’existe plus, mais certaines de ses pierres ont pu être probablement réutilisées pour la maison Amioroso-Minaroso.

La fusion entre Amorots y Succos se fit le 18 août  1841, pour des raisons économiques, contre la volonté des habitants qui craignaient une perte de représentativité au conseil municipal.

L’ensemble Chapelle-benoiterie-fronton de Succos.

Le moulin de Haraneko-eira près de Damasia.

La mairie et le fronton d’Amorots.

La borne de Haitze.

Les maisons nobles, avec des tympans sculptés.

Les stèles discoïdales.

Les fours à chaux.

Les croix rogatives.

Lien avec Irrisarry, l’hopital de Zurzaitoki qui appartenait à la commanderie d’Irissarry, avec sa propre chapelle. Sur son autel les accusés d’assassinat devaient jurer leur innocence.

Ospitalea, un pèlerinage se faisait jusqu’à la source qui alimentait la commanderie.

Parcours proposé par l’office de tourisme de Saint-Palais:

http://www.saintpalais-tourisme.com/plein-air/circuit-zokozu-%C3%A0-amor...

Amikuze, Le Pays de Mixe, Editions Izpegi, Baigorri, 1992.

AMOROTS-SUCCOS, AMOROTZE-ZOKOTZE, coll. Villages du Pays Basque, in Jakintza et Begilareak, 2008.

http://visites.aquitaine.fr/amorots-succos