ARCHIVE du patrimoine immatériel de NAVARRE

Ostabat-Asme

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  • Nom officiel:
    Ostabat-Asme
  • Autres dénominations:
    Izura-Azme
  • Type de localité:
    Municipalité simple
  • Recensement:
    201 (2013)
  • Extension:
    15.00 km2
  • Altitude:
    66 - 440 m
  • Pampelune (distance):
    95.00 Km


Pages


Euskera et français.

Le village fait partie de la province basque de Basse Navarre et se situe dans le pays d’Ostabarret. Ses terres sont arrosées par la rivière Bidouze, et ses tributaires Ithurriberriako erreka, Pagardoyko erreka, el Bersaitsko erreka et Harambeltzeko erreka. Ses villages voisins sont Orsanco au nord, Uhart-Mixe au nord-est, Arhansus à l’est, Juxue au sud-est, Larceveau-Arros-Cibits au sud, et Lantabat à l’ouest.

Texto complejo.

Le village se situait sur la voie romaine  d’Astorga à Bordeaux, ensuite le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle fit de ce village un point important au niveau duquel convergeaient trois des quatre routes jacobites principales.

Il se pourrait qu’Ostabat, appelé Inzura à l’époque proviendrait du for de Laguardia en 1201 proclamé par Sanche Le Fort. L’importance commerciale d’Ostabat fut confirmée par le Guide du pèlerin d’Aymeric Picaud au XIIe siècle, et confirmée en 1607 dans les lettres patentes du roi de France et de Navarre Henri IV, qui autorisa le village à tenir un marché biannuel, époque à laquelle fut construit le marché couvert.

Dans le quartier d’Asme, le château des seigneurs de Laxague, de type défensif fut construit au XIIIe siècle.

Le village s’unit à Asme en 1841.

l’enceinte fortifiée d’époque protohistorique, dans le lieu appelé Gastelluzahar avec des murailles à gradins dans les hauteurs du village.

La chapelle Saint-Nicolas d’Harambeltz, dans le lieu du même nom, où les pèlerins venaient visiter le saint patron des voyageurs. Elle est originaire du XIIe siècle, avec son décor sophistiqué du XVIIe et un retable monumental.

Ospitalia, hôpital du XIIe siècle qui continue d’accueillir les pèlerins.

Le château de Laxague, du XIIIe siècle, inventorié aux Monuments Historiques.

Le croisement des chemins appelé “Gibraltar” d’une grande importance symbolique puisque s’y rejoignent les trois grandes routes jacobites.

La chapelle Saint-Nicolas-de-Myre du XIe siècle.

L’église Saint-Jean-Baptiste du XIXe siècle construite par l’architecte palois, Marc Levy.