ARCHIVE du patrimoine immatériel de NAVARRE

Garris

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  • Nom officiel:
    Garris
  • Autres dénominations:
    Garrüze
  • Type de localité:
    Municipalité simple
  • Recensement:
    309 (2013)
  • Extension:
    3.00 km2
  • Altitude:
    73 - 219 m
  • Pampelune (distance):
    110.00 Km


Pages


Euskera et français.

Garris fait partie de la province basque de Basse Navarre, et se trouve dans le Pays de Mixe/Amikuze. Le village a une petite superficie et n’a donc pas beaucoup de terres agricoles ou de cours d’eau. Il se situe dans les hauteurs entre Oregue (Oragarre), Meharin, et Beguios…et au nord de Saint-Palais (Donapaleu), sur l’axe Saint-Palais-Bidache.

Texto complejo.

Garris fut fondé certainement au XIIe siècle, son église étant mentionnée dans le cartulaire de l’abbaye de Sordes en 1119. À cette époque le village était nommé Carasa et était un poste militaire sur la voir romaine entre Bordeaux et Astorga, il était un important carrefour de chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.  

Peu à peu il prospère et s’y réunit la Cour Générale de Mixe/Amikuze, dans la maison Urdosia. C’était un bourg royal fortifié avec la configuration d’une bastide. Au XIVe siècle on compte 55 feux recensés.

En 1342, furent jugées et brûlées à Garris deux femmes une habitante de Gabat et l’autre de la maison Aurtegia de Garris.

En 1548, la foire de Garris est protégée par le baron d’Uhart, celle-ci existait dès le XIIe siècle. Garris est le plus grand centre de transaction de bétail de Navarre, cette foire s’est organisé de tout temps  il s’agit de la foire la plus ancienne de tout le Sud-Ouest en France. Ainsi, ses résidants étaient des notables, des commerçants qui ont érigés des demeures exceptionnelles.

Garris participa aux guerres de religion et plus tard, les troupes de Napoléon perdirent sur ce territoire contre l’armée du général Wellington des puissances anglaises et espagnoles en 1814. Aussi, durant le XIXe siècle, les sources sulfurées de Garris avaient la réputation de soigner les maladies respiratoires.

Avec la révolution française, le village perdit beaucoup de son prestige avec les nouvelles divisions territoriales, le pillage de son église, jusqu’à perdre son statut de commune dans les années 1960, où elle est devenue un quartier de Saint-Palais (Donapaleu). Apres dix ans de négociations elle a récupéré son indépendance en 1997. Depuis, elle a pu restaurer son patrimoine et croitre peu à peu.

L’église Saint-Felix, avec son porche, son bénitier et son autel inventoriés aux Monuments Historiques.

Les croix de rogations et les stèles discoïdales.

Les maisons anciennes et les linteaux sculptés.

La maison Pedeluxe, ancienne maison noble du XVIIe siècle.

La maison Pelegrinea, ancien hôpital de pèlerins.

La place du Foirail (foire) et le fronton.

Anciens fours à pain.

La Tour Urdosia, siège de la Cour Générale de Mixe entre 1644 et 1789.

La foire se célèbre aujourd’hui le 31 juillet et le 1er aout, avec toujours autant de succès puisqu’elle brasse 10 000 visiteurs.

Chevallier Francis, LEHENGO GARRUZE

Chevallier Francis, AU NOM DE LA RELIGION

AMIKUZE LE PAYS DE MIXE, Izpegi, Baigorri, 1992

http://www.euskomedia.org/aunamendi/76943