Saint Etienne de Baigorry
Euskera et français.
Commune frontalière de la province basque de Basse Navarre située à l’Ouest de celle-ci. Le village est situé dans la profonde vallée de la Nive des Aldudes ou Ur handia, entre les monts Jara au Nord-Ouest, Iparla au Nord et Izpegi à l’Est. Ses terres sont donc arrosées par la Nive des Aludes, affluent de la Nive et ses tributaires Guermiette, le Bihuntzeguiko erreka, les ruisseaux de Lespars et Zahaztoy, le Belechiko erreka, l’Aparaineko erreka, le Lochtketako erreka, le Latcharrako erreka, le Herateko erreka, et le Nekaitzeko erreka. Le relief est montagneux, ses villages voisins sont Bidarrai au Nord, Saint-Martin-d’Arrossa au Nord-Est, Irulegi à l’Est, Anhaux au Sud-Est et Banca au Sud.
Il existe différents quartiers qui correspondent à différents hammeaux ce sont: Belexi, Etzaun alde, Erraun alde, Ravin d’Izpegi, Germieta, Okoze, Orronoze alde, Otikorene, Jara, Eiheralde, Leizparze, Irube, Urdoze, Bastida, Haitz alde, Lizarazu, Borzirieta et Auzo ttipi. Ils sont répartis sur différentes collines mais on peut constater deux noyaux distincts: celui autour de l’église et celui autour de la mairie.
Etant assez montagneux, le village est dominé par différents pics:
L’Iparla avec son sommet à 1044 mètres.
L’Adartza qui culmine à 1250 metros, le Munhoa de 1021 mètres, l’Ahintziaga de 905 mètres, l’Hautza de 1306 mètres, le mont Adi de 1450 mètres.
Fondé durant le XI siècle, le nom de Bigur fu mentionné au XXe siècle, puis il fut ensuite appelé San Esteban de Bayguer (1257) et Vaygurra (1445).
Annexé à la couronne de Navarre par Sanche le Majeur en 1033, Baigorri appartient aux vicomtes d’Etchauz depuis la deuxième partie du XIIIe siècle, leur château est mentionné dès le XIIe siècle.
Baigorri était initialement le nom de la vallée, incluant les villages de Anhaux, Ascarat, Irulegi et Lasse, mais aussi plusieurs hameaux d’origine médiévale comme Guermiette, Occis, Otikoren, Urdos, Leispars…
Entre les XVII et XVIIIe siècles, le village avait une grande renommée pour ses forges et il était considéré comme l’exploitation de fer la plus importante du Pays Basque. En 1780 la production dû s’arrêter pour cause de manque de combustible, en effet la forêt d’Iraty a vu ses réserves de bois épuisée par sa surexploitation, on s’en servait comme ressource de charbon. Durant la période révolutionnaire, son nom fut changé pour Thermopile, et des hostilités se manifestèrent contre le mouvement révolutionnaire. Pendant les guerres napoléoniennes, il s’y produisit différents affrontements d’une grande violence dans lesquels prit par la population, qui souffrit des exactions commises par les différentes armées.
La chapelle d’Urdos qui fut la chapelle privée du seigneur Gaston d’Urdos, restaurée au XIXe siècle, elle fut alors ouverte au public.
La chapelle Saint-Laurent-de-Guermiette mentionnée pour la première fois au XIV siècle, l’édifice actuel date de 1668.
La chapelle Saint-Sauveur-d’Occos mentionnée au XIVe siècle, a été rénovée au XVIII siècle, avec son retable barroque.
La chapelle de la Vierge au sommet d’Oilarandoi (933 mètres d’altitude) où a lieu un pèlerinage le lundi de Pentecôte ainsi qu’en aout. Cette manifestation religieuse daterait du XVIIIe siècle.
Le Château d’Etchaux, mentionné au XIIe siècle, l’édifice actuel vient du XVIe siècle par Gratien de Etchaux.
Le Château de Lizarazu, mentionné au XIVe siècle, la famille du même nom ont eu une grande influence au Royaume de Navarre, ce manoir a été restauré plusieurs fois.
La Ferme Berhoa.
La Ferme Iturraldea.
La Ferme Itze.
La Ferme Makozain.
Le lavoir de Guermiette.
La Maison forte de Jauregia d’Urdos mentionnée au XIVe siècle, l’édifice nous vient probablement du XVIIe siècle, il est de type défensif.
La maison Martinxoloenia construite en 1662.
L’Eglise Saint-Etienne originaire du XIIe ou XIIIe siècle, avec des modifications durant les XVIIe, XVIIIe et XXe siècles, le chevet est gothique.
La mairie avec son arcade qui marque la place du village.
Il reste des structures industrielles témoignant d’anciennes activités qui pour certaines sont toujours en cours, comme les forges, la carrière et la scierie.
Aujourd’hui encore les quartiers se distinguent par leur indépendance, notamment Urdos et Guermiette qui marquent plus fortement leur identité. Il existe encore des fêtes de quartiers, et les messes tournent de l’église d’un quartier à l’autre.
Il existait une équipe de rugby, renommée, l’USB crée en 1972, qui a fusionné avec Garazi pour former l’US Nafarroa.
Durant le mois d’avril, s’organise le moi culturel se terminant par le célèbre Nafarroaren Eguna, le jour de Navarre, affirmant l’unité de la Navarre et la richesse de la culture basque par des spectacles de danses, musique et autres arts, s’y réunissent de nombreux basques de toutes les provinces, toute cette programmation émane de l’association culturelle Basaizea.
Les Besta Berri se fêtent deux dimanches de suite.
Le territoire de Baigorri fait partie de l’AOC des vins d’Irulegi.
L’Office de tourisme de Baigorri: http://pratique.tourisme64.com/organisme/saint-etienne-de-baigorry/offic...
Parcours de randonnée à pied, cheval ou vtt:
http://pratique.tourisme64.com/itineraire/?engine=iti&ville=26200&lat=42...
Visite d’une ferme produisant le fromage Ossau Iraty:
http://www.fromagetambourin.fr/
Festival de órgano de Baja Navarra:
http://www.festival-basse-navarre.com/fr/festival-5/infos-pratiques.html
Gîtes ruraux:
http://www.gites-de-france.com/recherche/location-vacances-saint-etienne...
http://www.gites64.com/Gite-location-Saint-etienne-de-baigorry-Ithurburu...
La vallée de Baigorry, Baigorriko Ibarra, Editions Izpegi, Baigorri, 2002.